Bond Crédit Agricole SA 3.15% ( FR0011510593 ) in EUR

Issuer Crédit Agricole SA
Market price 100 %  ⇌ 
Country  France
ISIN code  FR0011510593 ( in EUR )
Interest rate 3.15% per year ( payment 1 time a year)
Maturity 19/07/2023 - Bond has expired



Prospectus brochure of the bond Crédit Agricole FR0011510593 in EUR 3.15%, expired


Minimal amount 1 EUR
Total amount 252 900 330 EUR
Detailed description Crédit Agricole is a French multinational cooperative banking group with a global presence, offering a wide range of financial services including retail banking, investment banking, and asset management.

The Bond issued by Crédit Agricole SA ( France ) , in EUR, with the ISIN code FR0011510593, pays a coupon of 3.15% per year.
The coupons are paid 1 time per year and the Bond maturity is 19/07/2023






















Prospectus d'Emission et d'Admission
d'Obligations Crédit Agricole S.A.
A TAUX FIXE ET INTERÊTS TRIMESTRIELS
3,15 % juillet 2013 / juillet 2023
d'un objectif de montant nominal minimum de 220 000 000 euros
susceptible d'être porté à un objectif de montant maximum de 300 000 000 euros
Code valeur FR0011510593
Le taux de rendement actuariel de cette émission est égal à 3,19 %. Il ressort avec un écart de taux de 1,048 % par rapport
aux taux des emprunts d'Etat de durée équivalente (2,137 %)(*), constatés au moment de la fixation des conditions
d'émission.

Durée d'investissement conseillée : 10 ans. Toute revente des obligations avant l'échéance peut entraîner un gain ou une perte en capital.
Avant toute décision d'investissement, les investisseurs potentiels doivent examiner attentivement toute l'information incluse dans le présent Prospectus et en
particulier, les facteurs de risques énumérés et ce en fonction de leur situation financière particulière et de leurs objectifs d'investissement.
Le prix de revente est notamment fonction de l'évolution des marchés, du risque de signature de l'émetteur et de l'existence d'un marché secondaire tels que décrits
dans les facteurs de risques mentionnés dans le présent Prospectus.

PROSPECTUS
(établi en application des articles 211-1 à 216-1 du règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers)

Ce prospectus est composé :
-
du document de référence déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers le 15 mars 2013 sous le numéro D.13-0141,
ainsi que de ses actualisations déposées auprès de l'Autorité des marchés financiers le 3 avril 2013 sous le numéro D.13-
0.141-A01 et le 15 mai 2013 sous le numéro D.13-0.141-A02,
-
du résumé du prospectus,
-
et de la présente note d'opération.

Visa de l'Autorité des Marchés Financiers
En application des articles L. 412-1 et L. 621-8 du Code monétaire et financier et de son règlement général, notamment de ses
articles 211-1 à 216-1, l'Autorité des marchés financiers a apposé le visa n° 13-283 en date du 18 juin 2013 sur le présent
prospectus. Ce prospectus a été établi par l'émet eur et engage la responsabilité de ses signataires.
Le visa, conformément aux dispositions de l'article L621-8-1-I du Code monétaire et financier, a été attribué après que l'Autorité des
marchés financiers a vérifié "si le document est complet et compréhensible, et si les informations qu'il contient sont cohérentes". Il
n'implique ni approbation de l'opportunité de l'opération, ni authentification des éléments comptables et financiers présentés.

Des exemplaires de ce prospectus sont disponibles, sans frais, aux heures habituel es de bureau,
un quelconque jour de la semaine (à l'exception des samedis, dimanches et jours fériés) auprès de :
Crédit Agricole S.A. - Service des Publications, 12 Place des Etats Unis ­ 92127 Montrouge Cedex.
Il est disponible sur le site Internet de l'Autorité des marchés financiers : www.amf-france.org
ou sur le site Internet de l'Emet eur. : www.credit-agricole.com

(*) taux constaté aux environs de 10h12 en date du 18 juin 2013











SOMMAIRE





Facteurs de risques
page 1

Résumé du prospectus
page 6
CHAPITRE I
Responsable du prospectus et responsables du contrôle des comptes

page
16

CHAPITRE I
Renseignements concernant l'émission




page
18

CHAPITRE I I
Renseignements de caractère général concernant l'Emetteur et son capital
page
28

CHAPITRE IV
Renseignements concernant l'activité de l'Emet eur



page
28
CHAPITRE V
Patrimoine, situation financière et résultats




page
28
CHAPITRE VI
Gouvernance d'entreprise






page
28

CHAPITRE VI
Renseignements concernant l'évolution récente et les perspectives d'avenir
page
29

de la Société

Mentions légales, coupon-réponse









FACTEURS DE RISQUES


Crédit Agricole S.A. (« l'Emetteur ») considère que les risques ci-dessous sont susceptibles d'affecter sa capacité à remplir
ses obligations au titre des obligations de l'emprunt objet de ce prospectus (les « Obligations »). La plupart de ces facteurs
sont liés à des événements qui peuvent ou non se produire et l'Emetteur n'est pas en mesure d'exprimer un avis sur la
probabilité de survenance de ces évènements.
Les facteurs qui sont importants dans le but de déterminer les risques de marché associés aux Obligations, sont décrits ci-dessous.
L'Emetteur considère que les risques décrits ci-dessous constituent les risques principaux inhérents à l'investissement dans les
Obligations, mais l'incapacité de l'Emet eur à payer tout montant au titre de, ou en relation avec, les Obligations peut survenir pour
des raisons autres que cel es décrites ci-dessous.
L'Emetteur ne déclare pas que les éléments donnés ci-dessous relatifs aux risques liés à la détention des Obligations sont exhaustifs.
Avant toute décision d'investissement, les investisseurs potentiels doivent examiner at entivement toute l'information incluse dans ce
Prospectus et en particulier, en prenant leur décision d'investissement, les facteurs de risques liés aux Obligations énumérés ci-
après, et ce en fonction de leur situation financière particulière et de leurs objectifs d'investissement.
A ­ FACTEURS DE RISQUES LIES A L'ACTIVITE DE L'EMETTEUR
La dégradation des conditions de marché et de l'environnement économique pourrait avoir un impact négatif sur les
résultats et la situation financière de l'Emetteur
Les marchés européens ont connu des perturbations importantes liées notamment aux incertitudes pesant sur la capacité de certains
pays de la zone euro à refinancer leur dette ainsi que la volonté et la capacité des États membres de l'Union européenne et des
organismes supranationaux à apporter une aide financière aux emprunteurs souverains concernés. Ces perturbations ont contribué à
la contraction des marchés du crédit et à l'augmentation de la volatilité du taux de change de l'euro contre les autres devises, et ont
affecté les indices des marchés d'actions et créé de l'incertitude sur les perspectives économiques à court terme de certains États
membres de l'Union européenne ainsi que sur la qualité de la signature de ces États.
Ces perturbations ont eu un impact négatif sur les résultats et la situation financière de l'Emeteur.
L'Emetteur a également été touché indirectement par les perturbations des marchés européens. La notation de la France a
notamment été abaissée en 2011 ce qui a provoqué l'abaissement de la notation des principales banques françaises dont cel e de
l'Emet eur.
La persistance ou la dégradation de ces conditions économiques et de marché défavorables pourrait aggraver leur impact sur les
institutions financières en général et sur l'Emetteur en particulier. Une tel e dégradation a résulté, et pourrait à l'avenir résulter
notamment d'une détérioration des conditions sur les marchés de la dette, des récessions régionales ou globales, de fluctuations du
prix des matières premières (pétrole en particulier) ou de la hausse ou de la baisse des taux d'intérêts, de l'inflation ou de la déflation,
ou encore d'évènements géopolitiques (catastrophe naturel e, acte terroriste ou conflit armé). Notamment les perturbations
significatives et exceptionnel es qu'ont connues encore très récemment les marchés financiers, en particulier les marchés primaire et
secondaire de la dette, y compris de la dette d'Etats souverains, ont eu, et pourraient avoir, si el es se manifestaient à nouveau à
l'avenir une incidence défavorable sur le refinancement des activités de l'Emet eur, et ainsi sur ses résultats et sa situation financière.
Des mesures législatives et réglementaires prises en réponse à la crise financière mondiale pourraient affecter
sensiblement l'Emetteur ainsi que l'environnement financier et économique dans lequel il opère
En réponse à la crise financière, des législateurs, gouvernements, régulateurs, organismes consultatifs, comités divers, aux niveaux
national, européen ou international, ont adopté ou étudient l'adoption d'un certain nombre de mesures, certaines devant être
permanentes, qui modifient l'environnement financier global. Si l'objectif de ces mesures est la prévention de crises financières
récurrentes, el es pourraient également modifier profondément l'environnement dans lequel l'Emet eur et les autres institutions
bancaires et financières évoluent. La mise en place et le respect de ces mesures pourraient entraîner une augmentation des coûts de
l'Emet eur, un accroissement des exigences en matière de fonds propres et de liquidité, et une diminution de sa capacité à s'engager
dans certains types d'activités. En outre, l'impact de ces mesures (en particulier cel es qui sont à l'étude) sur la situation des marchés
financiers en général et de l'Emetteur en particulier est dif icile à apprécier.
Parmi les nouveles mesures qui ont été ou pourraient être adoptées figurent : l'augmentation des ratios prudentiels de solvabilité et
de liquidité (Bâle II ), la taxation des transactions financières, la limitation et l'imposition des rémunérations de certains salariés au-
delà de certains niveaux, des restrictions ou interdictions visant l'exercice par les banques commerciales de certaines activités (en
particulier les opérations pour compte propre), l'encadrement réglementaire de certain types de produits financiers tels que des


Crédit Agricole SA
1


produits dérivés, le renforcement des pouvoirs des autorités réglementaires et la création de nouveles autorités. Parmi les nouveles
mesures susceptibles d'être adoptées, certaines sont au stade de proposition ou sont en cours de discussion.
B ­ FACTEURS DE RISQUES LIES A L'EMETTEUR
Il existe plusieurs principales catégories de risque liés à l'Emeteur teles que décrites ci-après.
Risque de crédit et de contrepartie
Le risque de crédit représente le risque de perte dû à l'incapacité des clients et autres contreparties (y compris les Etats souverains)
à faire face à leurs obligations contractuel es de remboursement ou le risque de pertes de valeur d'une position de marché liée à la
perte de solvabilité des contreparties.
Risque de marché
Le risque de marché est le risque de perte lié aux variations des paramètres de marché (prix, cours, taux d'intérêt, taux de change,
spread de crédit, corrélation, volatilité...). C'est également le risque de perte liée à une mauvaise valorisation des opérations et le
risque de liquidité impactant la valorisation des positions.
Risque de liquidité et de refinancement
Le risque de liquidité et de refinancement est le risque que l'Emeteur ne puisse pas obtenir des financements à un prix acceptable
afin de faire face à ses obligations à leurs échéances.
Risque de gestion actif-passif
Le risque de gestion actif-passif est le risque de perte de valeur économique lié aux décalages de taux, d'échéances et de nature
entre les actifs et passifs. Pour les activités bancaires, ce risque s'analyse hors du portefeuil e de négociation et recouvre
essentiel ement ce qui est appelé le risque global de taux. Pour les activités d'assurance, ce risque comprend également le risque de
décalage lié à l'évolution de la valeur des actions et des autres actifs du fonds général tels que les actifs immobiliers.
Risque opérationnel
Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défailants ou inadaptés ou d'événements externes,
qu'ils soient de nature délibérée, accidentel e ou naturel e. Le risque opérationnel recouvre les risques de ressources humaines, les
risques juridiques, les risques fiscaux, les risques liés aux systèmes d'information, les risques de production et les risques inhérents
à l'information financière publiée ainsi que les conséquences pécuniaires éventuel es du risque de non-conformité et du risque de
réputation. Les processus internes sont notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques. Les inondations, les
incendies, les tremblements de terre, les attaques terroristes, etc., sont des exemples d'événements externes.
Le risque de non-conformité est défini dans la réglementation française comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou
disciplinaire, assorti de pertes financières significatives, qui naissent du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires
et financières, qu'el es soient de nature législative ou réglementaire, ou qu'il s'agisse de normes professionnel es et déontologiques,
ou d'instructions de l'organe exécutif prises, notamment, en application des orientations de l'organe délibérant.
Risque de défaut
L'attention des porteurs des Obligations est attirée sur le fait que le remboursement intégral du capital à la date d'échéance reste
sujet au risque de défaut de l'Emetteur.
L'Emetteur fait face à une concurrence intense
L'Émetteur exerce son activité dans un environnement compétitif qui fait naître des risques dont certains qu'il n'est pas en mesure
de contrôler. Ces risques sont en particulier l'activité, la situation financière et les résultats de l'Émet eur qui sont étroitement
corrélés aux conditions économiques générales, en particulier dans le secteur du crédit, ainsi qu'à l'évolution des marchés
financiers. Dans ces conditions, un repli des marchés financiers et/ou une évolution défavorable des conditions économiques
générales, spécialement dans le secteur du crédit, seraient susceptibles d'avoir un effet défavorable sur son activité, sa situation
financière et ses résultats.


Crédit Agricole SA
2


Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques de l'Emetteur peut entraîner un manque à gagner et
engendrer des pertes
Comme la plupart de ses concurrents, l'Emeteur dépend étroitement de ses systèmes de communication et d'information. Toute
panne, interruption ou défail ance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de
gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de services et/ou de traitement des prêts. L'Emetteur ne peut garantir
que de tel es pannes ou interruptions ne se produiront pas ou, si el es se produisent, qu'el es seront résolues de manière adéquate.
Toute panne ou interruption de cette nature est susceptible de peser sur les résultats et la situation financière de l'Emet eur.
Notation de l'Emetteur et coûts de financement
L'Emetteur émet un grand nombre d'instruments financiers (y compris les Obligations) sur une base globale et, à tout moment, les
instruments financiers émis peuvent représenter un montant important. En achetant les Obligations, l'investisseur potentiel se repose
sur la qualité de crédit de l'Emetteur et de nul e autre personne.
La qualité de crédit de l'Emeteur est reflétée dans sa notation par les agences de notation (voir le paragraphe ci-après). Cele-ci est
essentiel e à sa liquidité et à cel e de ses filiales. Un abaissement de notation pourrait entraîner une augmentation de ses coûts de
financement, une limitation de son accès aux marchés de capitaux et le déclenchement de certaines clauses de ses contrats de
financement.
Au cours de l'année 2012, la note long terme attribuée par Standard & Poors (S&P) à Crédit Agricole S.A. a été abaissée à A,
perspective négative (de A+, sous surveil ance négative fin 2011), tandis que la note court terme attribuée par l'agence a été af irmée
à A-1. La note long terme at ribuée par Moody's est passée à A2, perspective négative (de Aa3, sous surveil ance négative fin 2011),
alors que la note court terme attribuée par l'agence a également été affirmée à P-1. Le 1er mars 2013, Moody's a modifié la
perspective associée à la note A2 à stable, en raison de la cession d'Emporiki. FitchRatings a pour sa part uniquement abaissé la
perspective associée à la la note long terme de Crédit Agricole S.A. en 2012 à négative (de stable); les notes long terme de A+ et
court terme de F1+ ont été af irmées par l'agence.
Il n'y a eu aucun changement de notes depuis le 1er mars 2013.
Structure de l'Emetteur
Contrôle des Caisses régionales
Bien que la contribution des Caisses régionales au résultat net de l'Emet eur soit significative et bien que l'Emet eur exerce des
pouvoirs importants sur cel es-ci au titre de sa fonction d'organe central, il ne contrôle pas les décisions prises par les sociétaires de
cel es-ci.
Fonds de garantie avec les Caisses régionales
L'Emetteur et les Caisses régionales ont mis en place un fonds de garantie afin de renforcer la liquidité et la solvabilité du groupe. Si
les capacités du fonds s'avéraient insuffisantes à rétablir la liquidité et la solvabilité d'une Caisse régionale, l'Emet eur pourrait être
amené à injecter dans le fonds des sommes supplémentaires.
Les situations décrites ci-dessus peuvent avoir des conséquences négatives sur l'investissement dans les Obligations. L'Emeteur
n'assume aucune responsabilité de quelque nature que ce soit pour ces conséquences et l'impact sur l'investissement.
Garanties Switch
Fin 2011, Crédit Agricole S.A. a mis en place l'opération Switch qui permet la réduction des exigences prudentieles pesant sur
Crédit Agricole S.A. au titre des participations minoritaires de 25 % détenu au capital des Caisses régionales.
Conflits d'Intérêts avec les Caisses régionales
Dans leur rôle de courtiers en assurances, les Caisses régionales commercialisent des Obligations comme supports d'unités de
compte de contrats d'assurance-vie. En dehors de leur activité de courtage en assurances, les Caisses régionales commercialisent
aussi directement les titres comme pour les autres émissions obligataires de l'Emetteur.
Les Caisses régionales qui commercialisent les Obligations en qualité de distributeurs sont également actionnaires de l'Emetteur au
travers de la SAS La Boétie.


Crédit Agricole SA
3


C ­ FACTEURS DE RISQUES LIES AUX OBLIGATIONS
1) Risques généraux relatifs aux Obligations
Changement législatif
Les modalités des Obligations sont fondées sur les lois en vigueur à la date du Prospectus. Aucune assurance ne peut être donnée
quant aux conséquences d'une éventuel e décision judiciaire ou d'une modification de la législation ou de la règlementation
française postérieure à la date du Prospectus.
Possible modification des caractéristiques des Obligations
L'assemblée générale des porteurs d'Obligations peut modifier certaines caractéristiques des Obligations dans les conditions
prévues par la législation applicable. Toute modification ainsi approuvée s'imposera à l'ensemble des porteurs de la présente
émission, y compris ceux qui ont voté contre la résolution considérée ou qui n'étaient pas présents ou représentés à l'assemblée
générale.
L'assemblée générale ne peut ni accroître les charges des porteurs ni établir un traitement inégal entre les porteurs d'une même
masse. Toutefois, l'assemblée générale délibère sur toutes mesures ayant pour objet d'assurer la défense des porteurs et
l'exécution du contrat d'emprunt ainsi que toute proposition tendant à la modification des modalités des Obligations.
Absence de conseil juridique ou fiscal
Chaque investisseur potentiel est invité à consulter ses propres conseilers quant aux aspects juridiques, fiscaux et connexes d'un
investissement dans les Obligations.
La baisse de notation de crédit de l'Emetteur peut affecter la valeur de marché des Obligations
La notation de crédit de l'Emetteur est une évaluation de sa capacité à faire face à ses obligations de paiement, y compris celes
résultant des Obligations. En conséquence, une baisse réel e ou anticipée dans la notation de crédit de l'Emetteur peut affecter la
valeur de marché des Obligations.
Les Obligations ne sont pas nécessairement adaptées à tous les investisseurs
L'investissement dans les Obligations implique une connaissance et une expérience des transactions sur les marchés de capitaux
ainsi qu'une correcte évaluation des risques inhérents aux Obligations.
Les investisseurs ne devront prendre leur décision qu'après une étude approfondie des informations contenues dans le Prospectus,
et dans les documents qui y sont incorporés par référence, et des informations d'ordre général relatives aux Obligations.
Les investisseurs potentiels devront s'assurer qu'ils disposent de ressources financières sufisantes pour supporter les risques
inhérents à l'acquisition des Obligations.
Il est recommandé aux investisseurs potentiels de comprendre parfaitement la nature des Obligations et des risques qui en
découlent, et de vérifier l'adéquation d'un tel investissement au regard de leur situation financière et de procéder à leur propre
analyse (seuls ou avec l'assistance de leur(s) conseil(s), des aspects juridiques, fiscaux, comptables et règlementaires relatifs à
l'acquisition de Obligations). L'attention des investisseurs est at irée sur le fait que les Obligations ne sont pas nécessairement
adaptées à tous les investisseurs.
De même, les investisseurs potentiels devront être capables d'évaluer (seuls ou avec l'assistance d'un conseiler financier), les
évolutions économiques et autres facteurs qui pourraient affecter leur investissement et leur capacité à supporter les risques qui en
découlent.
Les activités d'investissement de certains investisseurs sont soumises à des lois et règlements spécifiques, ou à l'examen ou au
contrôle par certaines autorités. Chaque investisseur potentiel doit consulter ses propres conseils juridiques pour déterminer si, et
dans quel e mesure, il peut légalement acheter des Obligations, les Obligations peuvent servir de garantie pour diverses formes
d'emprunts et si d'autres restrictions s'appliquent pour l'achat ou la mise en garantie des Obligations.


Crédit Agricole SA
4


2) Risques de marché
Les investisseurs sont invités à obtenir des informations auprès de leurs intermédiaires au sujet des frais (droits de garde, frais de
négociation ou autres) qui pourront leur être éventuel ement appliqués dans le cadre de la souscription des Obligations. En ef et, le
remboursement du capital ne tient pas compte de l'inflation, ni des frais d'entrée ou de gestion éventuel ement supportés par le
porteur au titre de cet investissement. De ce fait, la performance nette pour porteur peut donc être négative.
Ci-dessous sont brièvement décrits les principaux risques de marché.
Risque de liquidité sur le marché secondaire des Obligations
Il existe un marché secondaire pour les Obligations mais il se peut qu'il ne soit pas très liquide. Et aucune assurance ne peut être
donnée quant à l'évolution du marché secondaire des Obligations ou quant à la liquidité d'un investissement dans les Obligations du
fait de l'existence éventuel e d'un tel marché ou de l'admission des Obligations aux négociations sur Nyse Euronext Paris.
En conséquence, les investisseurs pourraient ne pas être en mesure de vendre leurs Obligations facilement ou à des prix qui leur
procureraient un rendement comparable à des investissements similaires pour lesquels un marché secondaire s'est développé.
C'est dans ce contexte que l'Emet eur a signé un contrat d'animation de marché avec Crédit Agricole Corporate and Investment
Bank.
Risque de taux
Les Titres portent intérêt à taux fixe. L'évolution des taux d'intérêt sur le marché peut affecter défavorablement la valeur des Titres.
Si les porteurs vendent leurs Titres avant l'échéance, ils les cèderont au prix du marché (intégrant notamment l'évolution des taux
d'intérêts et l'évolution du jugement du marché sur la signature de l'Emetteur) et réaliseront, par rapport au prix d'acquisition, une
plus-value ou une moins-value en fonction de l'évolution des marchés.
3) Risques particuliers
Les Titres vendus avant la date de remboursement normal par l'Emeteur risquent d'enregistrer une moins-value par rapport au prix
d'acquisition, notamment en cas d'évolution défavorable des conditions de marché ou d'insuffisance de la demande sur le marché
au moment de la vente, ou d'insuf isance de liquidité pouvant avoir un ef et sur le prix non mesurable a priori.


Crédit Agricole SA
5



RÉSUMÉ DU PROSPECTUS

Prospectus d'Emission et d'Admission d'Obligations Crédit Agricole S.A.
A taux fixe et intérêts trimestriels
3,15 % juil et 2013 / juil et 2023
Code valeur : FR0011510593
visa AMF n° 13-283 en date du 18 juin 2013


Elément
Section A ­ Introduction et avertissements
A.1
Avertissement au
Le présent résumé est établi dans le cadre de l'émission d'obligations d'une valeur nominale inférieure
lecteur
à 100.000 euros.
Ce résumé doit être lu comme une introduction au présent prospectus et est fourni afin d'aider les
investisseurs lorsqu'ils envisagent d'investir dans les obligations, mais ne remplace pas le prospectus.
Toute décision d'investir dans les obligations doit être fondée sur un examen exhaustif du présent
prospectus par l'investisseur, en ce compris tous les documents incorporés par référence et tout
éventuel supplément.
Lorsqu'une action en justice est intentée concernant l'information contenue dans le présent
prospectus devant une juridiction d'un État Membre de l'Espace Economique Européen (un "État
Membre de l'EEE"), le demandeur peut, conformément à la législation nationale de l'État Membre de
l'EEE dans lequel l'action est intentée, avoir à supporter les frais de traduction du prospectus avant le
début de la procédure judiciaire.
En application de la transposition des dispositions pertinentes de la Directive Prospectus (Directive
2003/71/CE, tel e que modifiée par la Directive 2010/73/UE) dans chaque État Membre de l'EEE,
aucune responsabilité civile ne sera attribuée à l'Émetteur dans un État Membre de l'EEE sur la seule
base du présent résumé, y compris toute traduction, sauf si le contenu du résumé est trompeur,
inexact ou contradictoire par rapport aux autres parties du prospectus ou s'il ne fournit pas, lu en
combinaison avec les autres parties du présent prospectus, les informations clés permettant d'aider
les investisseurs lorsqu'ils envisagent d'investir dans les obligations.
A.2
Consentement
Crédit Agricole S.A. (l'« Emetteur ») consent à l'utilisation de ce prospectus par les Caisses
Régionales de Crédit Agricole, auprès desquel es les souscriptions seront reçues en France. Ce
consentement est donné pour la période de souscription des Obligations.
Les informations sur les conditions de l'of re fournies par les Caisses Régionales de Crédit Agricole
sont valables pour la période de souscription des Obligations.
Elément
Section B ­ Emetteur
B.1
Raison sociale
Crédit Agricole S.A. (l'« Emetteur »)
Nom commercial
Crédit Agricole
B.2
Siège social
Crédit Agricole S.A., 12, place des Etats-Unis, 92127 Montrouge Cedex, France
Crédit Agricole SA
6


Forme juridique
L'Emetteur est un établissement de crédit constitué sous la forme d'une société anonyme à conseil
d'administration.
Législation
L'Emetteur est régi par le droit français et plus particulièrement par le droit commun des sociétés
régissant les
commerciales et notamment le Livre deux du Code de commerce.
activités de
l'Emetteur
L'Emetteur est également soumis aux dispositions du Code monétaire et financier notamment ses
articles L.512-20 et suivants et de la loi n° 88-50 du 18 janvier 1988 relative à la mutualisation de la
Caisse Nationale de Crédit Agricole.
Les tribunaux compétents en cas de litige sont ceux du siège social lorsque la société est
défenderesse.
Pays d'origine de
France
l'Emetteur
B.4b
Tendance connue
Environnement économique et financier
ayant des
répercussions sur
L'environnement économique ou politique mondial alimente en ce début d'année un constat partagé
l'Emetteur et ses
entre déception et incertitude. La déception concerne la croissance, avec une Europe toujours en
secteurs d'activité
récession, des États-Unis à la peine pour combler le retard accumulé tout au long des dernières
années et un monde émergent qui apprend un nouveau régime, plus lent que le précédent, car af ecté
par l'af aiblissement du cycle manufacturier mondial.
Notre scénario central table toujours sur un régime de croissance mol e post-bul e, avec une reprise
cyclique qui a bien du mal à se frayer un chemin face aux freins structurels liés à la nécessité du
désendettement. Des facteurs de soutien existent néanmoins avec des politiques monétaires
durablement accommodantes et des taux longs bas en tendance pour accompagner les ajustements
bilanciels en cours. Par ail eurs, les deux boucliers OMT et MES ont permis une stabilisation des
anticipations de marché, en éloignant le spectre de scénarios extrêmes (purge des excès de
pessimisme).
Les Etats-Unis sont engagés dans une trajectoire de croissance molle. Le désendet ement des
ménages se poursuit et l'État ne peut plus se ré-endetter pour soutenir la croissance, L'accord a
minima entre républicains et démocrates pour éviter le mur budgétaire (« fiscal clif ») éloigne le risque
extrême. La Fed continue d'agir comme seul soutien avec sa politique de taux bas pour longtemps
(2015) et de maintien des achats de titres du Trésor au moins jusque fin 2013 (avec un probable
ralentissement du rythme des achats dès septembre) .
Une reprise en pente douce en zone euro est toujours attendue au second semestre 2013, avec une
ponction budgétaire qui s'al ège un peu partout (sauf en France) et un environnement mondial
légèrement plus porteur. L'Italie et l'Espagne conservent leur accès au marché avec, en cas de regain
de volatilité (risque politique), des interventions en dernier ressort de la BCE (activation du programme
OMT). L'Irlande devrait être le premier pays sous plan à recouvrer un accès au marché. Le Portugal
est susceptible de lui emboîter le pas. Dans le cas contraire, le pays devrait réussir à sécuriser un
nouveau plan auprès de l'UE avec la bénédiction du FMI.
La zone euro connaîtra une nouvel e année de récession (-0,7% en moyenne sur l'année 2013).
La croissance est au point mort au premier semestre 2013 et une reprise très laborieuse s'instal e
ensuite avec un al ègement progressif de la pression budgétaire. L'écart persiste entre un Nord qui
stagne (0% en Allemagne et -0,1% en France en 2013), et un Sud toujours en cure d'ajustement (-
1,7% en Espagne, -2% en Italie, -2,3% au Portugal).
Les taux obligataires des meilleures signatures souveraines qui restent bas en tendance pour
faciliter le désendet ement global (cible de 1,9% pour le Bund al emand à horizon fin 2013, 2,2% pour
l'OAT), avec une normalisation très partiel e des conditions de marché. Le dégonflement très graduel
des primes de risque sur les souverains fragiles est en phase avec l'amélioration des comptes publics
et le retour timide de la croissance (2013-2014). Les écarts de performance entre les États-Unis et
la zone euro devraient trouver une traduction dans les changes, avec un reflux de la parité euro-
dol ar sur l'horizon de prévision, avec toutefois des épisodes de volatilité.

Crédit Agricole SA
7



Le FMI dans son rapport sur la Stabilité Financière met en évidence plusieurs facteurs de risques à
surveil er : la zone euro reste un sujet d'inquiétude avec un cercle vicieux et des boucles auto-
renforçantes entre le désendettement synchrone de tous les agents et la faiblesse de l'activité. Les
risques associés au maintien prolongé de politiques monétaires ultra-accommodantes sont également
évoqués, avec un endettement de marché des Entreprises en hausse soutenu par l'appétit des
investisseurs à la recherche de rendement (notamment fonds de pension et assureurs dont
l'exposition à ce risque augmente) et des flux de capitaux en direction des émergents avec une
hausse du financement en devises et un risque de bul es de crédits et/ou de prix d'actifs (sensibilité
aux variation de change et au phénomène de « sudden stop »).

B.5
Description du
L'Emetteur a été créé par une loi de 1920 afin de gérer la trésorerie d'un groupe de banques
groupe et de la
régionales mutualistes connues sous le nom de Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel (les «
place de l'Emetteur
Caisses régionales ») et de les superviser pour le compte de l'Etat français. En 1988, l'Etat français
dans le groupe
a privatisé l'Emetteur dans le cadre d'un processus de mutualisation, transférant la majorité des
actions qu'il détenait dans l'Emet eur aux Caisses régionales. En 2001, l'Emetteur a été introduit en
bourse sur Euronext Paris. Au même moment, l'Emet eur a acquis une participation de 25% dans
chacune des Caisses régionales, à l'exception de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la
Corse (détenue à 100% par l'Emet eur depuis 2008). Ainsi comptait-on, au 31 décembre 2012, 39
Caisses régionales, dont 38 détenues à environ 25% par l'Emet eur.
L'Emetteur est l'Organe Central du « Réseau du Crédit Agricole », tel que défini par la
réglementation française et comprenant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales, les Caisses
locales qui leur sont af iliées et Crédit Agricole Corporate and Investment Bank. L'Emet eur coordonne
la stratégie commerciale et marketing des Caisses régionales et, en tant qu'Organe Central du
Réseau du Crédit Agricole, il garantit la liquidité et la solvabilité de chacune des entités qui le
composent comme de l'ensemble. Ensemble, les Caisses locales, les Caisses régionales, Crédit
Agricole S.A. ainsi que leurs filiales consolidées sont définis comme le « Groupe Crédit Agricole ». A
travers ses filiales spécialisées, il participe à la conception et à la gestion de produits financiers qui
sont principalement commercialisés par les Caisses régionales et LCL. En outre, les Caisses
régionales garantissent en dernier ressort, au moyen d'une garantie solidaire et conjointe, l'ensemble
des obligations de l'Emet eur envers les tiers et se sont consenties entres el es des garanties
réciproques pour couvrir toute insuffisance d'actif de l'Emetteur. L'engagement potentiel des Caisses
régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

B.9
Prévision ou
Sans objet, l'Emetteur ne publie pas de prévision ou d'estimation de bénéfice.
estimation du
bénéfice
B.10
Réserves sur les
Sans objet, les informations financières historiques contenues dans le rapport d'audit n'ont pas fait
informations
l'objet de réserves.
financières
historiques dans le
rapport d'audit


Crédit Agricole SA
8