Est-ce que les économistes français sont tous des tocards ?

1.    La question qui fâche :

Soyons francs, il faut poser la question qui est sur toutes les lèvres mais que personne n'ose prononcer à haute voix de peur d'être immédiatement excommunié par le Saint-Siège de la pensée économique unique : est-ce que l’élite des économistes français est, en réalité, un ramassis de tocards ?

Regardez l’état de la France, dette record, croissance asthmatique, impôts confiscatoires, et une bureaucratie qui étouffe la moindre initiative. Et pourtant, chaque jour, les plateaux télés et les colonnes des journaux sont inondés par une caste d'universitaires hors-sol qui ont tous la même solution : plus d'État, plus de règles, plus d’impôts et surtout, plus de redistribution.

Ces gourous du socialo-communisme académique nous assènent leurs vérités depuis des décennies pendant que pays coule.

La coïncidence est-elle vraiment fortuite ? Non. La vérité, c'est que les économistes français, dans leur ensemble, sont devenus le pire cauchemar de l'entrepreneur, des créateurs de richesse et, par extension, de l'économie elle-même.

2.    Piketty et Zucman : Les croisés de la confiscation

Commençons par les figures de proue du débat sur l'inégalité : Thomas Piketty et son acolyte Gabriel Zucman.

Leur travail, encensé par les médias, se résume à une seule obsession maladive : une rage taxatoire et une jalousie sociale légalisée.

Leur thèse ? Le capital est le "méchant", et la solution est simple : il faut l'atteindre avec une pique fiscale mondiale. Piketty voit la fortune et l'héritage non pas comme le fruit d'une prise de risque ou d'un travail acharné sur plusieurs générations, mais comme une cible à abattre, un mouton à tondre.

Quant à la fameuse taxe Zucman, c’est l’apothéose du délire centralisateur. L’idée d’un impôt mondial sur la fortune est non seulement une utopie administrative, mais c’est surtout un signal clair aux créateurs de richesse : « Partez vite et loin ! Votre argent n’est pas le bienvenu ici. »

Leur vision est stérile pour la croissance. Ils ne s'intéressent qu'à la façon de découper une tarte de plus en plus petite (la France qui stagne) au lieu de donner les moyens aux entrepreneurs de faire grossir cette tarte. À force de vouloir punir la richesse pour satisfaire un dogme égalitariste, on finit par s'appauvrir collectivement. Leur idéologie n'est pas de l'économie, c'est du ressentiment chiffré et une taxiite aigue.

3.    Aghion et les autres : L'illusion du dirigisme "innovant"

Pour compliquer le jeu, il y a ceux qui parlent de "croissance" pour mieux masquer leur amour de l'État : le cas Philippe Aghion.

Aghion est l'archétype de l'économiste bien sous tous rapports. Il manie des termes savants comme la "destruction créatrice" de Schumpeter. Mais à la fin, qu'est-ce qu'il propose concrètement pour la France ? Des réformes, certes, mais toujours sous perfusion étatique. Plus d’argent public dans la recherche, plus de concurrence pilotée, plus de régulations "intelligentes".

C’est le mythe de l'État actionnaire, État PDG dont on peut douter de l’efficacité en voyant les chiffres des sociétés où l’état est actionaire majoritaire.

L’idée qu’un État obèse, lourd et endetté, puisse devenir soudainement un chef d’entreprise agile et visionnaire est absurde. Aghion fait partie de l’establishment qui croit dur comme fer que les hauts fonctionnaires et les universitaires détiennent la clé de la croissance, alors que la seule chose qu’ils savent faire, c’est alourdir le fardeau fiscal et réglementaire.

Et il n'est pas seul dans cette école. Le collectif des "Économistes Atterrés" pousse le bouchon encore plus loin. Ils sont la voix de la gauche radicale dans le débat économique, dénonçant sans cesse "l'austérité" et le "néolibéralisme" (qui n'existent que dans leurs fantasmes de fonctionnaires), tout en réclamant des plans de relance pharaoniques financés par une dette qui, elle, est bien réelle. Leur seul réflexe face à un problème, c’est le chéquier de l’État.

4.    Sortir de la pensée unique française

La France stagne non pas par manque de talent ou de bonnes volontés, mais par la faute d'une pensée économique dominante et étouffante.

Ces économistes, qu'ils s'appellent Piketty, Zucman, Aghion ou fassent partie d'un collectif d'Atterrés, partagent tous le même défaut fatal : ils ne font pas confiance aux individus. Ils voient l'économie comme un système à administrer, à corriger et à redistribuer par le haut, via le levier fiscal ou réglementaire.

Leurs idées ne sont pas des solutions ; elles sont le diagnostic de notre maladie : le dirigisme chronique. Tant que l'on continuera à ériger ces "tocards" en arbitres suprêmes de la politique économique, la France continuera de s'enfoncer.

Le vrai changement économique ? Il ne viendra pas d'un énième colloque de l'École d'économie de Paris, mais du jour où nous cesserons d'écouter cette bande d'interventionnistes et où nous redonnerons enfin toute sa place à la liberté d'entreprendre, à la réduction drastique des dépenses publiques et à la non-confiscation des fruits du travail.

L'heure n'est plus à l'écoute polie. L'heure est au grand ménage idéologique.